Autriche-Hongrie
Un Ancien des Guerres
Napoléoniennes

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         Carte
        de Visite prise à Frankfurt a. Main  | 
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         L'identification de l'uniforme de cet officier m'a je
        dois l'avouer été l'occasion d'une certaine confusion, confusion qui a
        été dissipée grâce aux toujours lumineux commentaires de  Bruno Dotto
        :
         "Le personnage est assez âgé pour penser
        immédiatement qu'il n'appartienne plus à l'armée active. Cette
        supposition est confirmée du fait qu'il ne porte pas la "Ladownica"
        ou bandoulière porte-giberne. En effet les officiers retraités
        provenant de ce corps pouvaient conserver, au lieu de la tunique
        blanche, celle de hussards mais en couleur "rouge-cerise et
        ornements dorés", sans "Kartusch" et avec le shako noir
        pour tous."
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        L'uniforme
        est de la coupe adoptée après 1849,
        qui aura cette allure générale jusqu'en 1863. On remarquera tout d'abord le Shako, où une plaque représentant l'aigle bicéphale a remplacé la large cocarde. Sa forme est légèrement plus étroite en haut qu'à la base. Le shako d'officier arbore un galonnage distinct: - Galon de 4 cm pour les officiers subalternes ; - Galon de 4,5 cm séparé en deux par une bande noire pour les capitaines ; - Galon de 6,5 cm divisé en trois par deux bande noires pour les officiers supérieurs. Ce shako sera remplacé par la Kutsma à partir de fin 1863 (mais il sera encore porté par les Hussards qui interviendront au Danemark en 1864). Le dolman a réduit drastiquement son nombre de tresses, et conservera cette coupe jusqu'en 1867. La ceinture-écharpe s'est rétrécie et ne mesure plus que 4,5 cm. Elle sera abandonnée en 1865.  | 
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        Ses décorations méritent également toute
        notre attention, notamment la médaille la plus à gauche qui est une
        Armeekreuz für 1813-14 "Kanonenkreuz" (médaille
        à base du bronze de canons)- ce qui fait de notre officier un vétéran des guerres Napoléoniennes.
         L'identification des autres médailles est un peu risquée au vu de leur manque de netteté - je m'abstiendrai donc pour une fois de m'y risquer.  | 
    
Mille mercis à Bruno Dotto